César 2024 : la révolution des petites filles punks. Analyse et décryptage.

On a trop souvent critiqué la cérémonie des César, soirée des « professionnels de la profession  », selon l’expression godardienne consacrée, pour ne pas se réjouir lorsque la soirée propose de réels moments enthousiasmants, même si des réserves peuvent être encore formulées ici et là. C’était le cas hier soir. Depuis la pandémie, l’audience de la Nuit des César a subi une vive érosion, atteignant à grand’peine le record négatif de 1,3 million de téléspectateurs en 2022, érosion freinée depuis l’année dernière en 2023 (1,7 million de téléspectateurs). Cette fois-ci, l’audience a atteint 1,86 million de téléspectateurs, soit 11,8 de part de marché. Certes, nous sommes encore loin des 3,9 millions de téléspectateurs de 2012, mais à l’époque, les plateformes n’existaient pas et le confinement n’avait pas eu lieu.

Par rapport à l’année dernière, le programme a repris avec succès le principe de la présentation tournante et su stopper les discours interminables en finissant pile à minuit, soit 3h15 de cérémonie, à peu près la même durée qu’un concert de Taylor Swift ou le dernier film de Christopher Nolan. Rythmée de bout en bout, menée tambour battant, tenue du début jusqu’à la fin, cette cérémonie proposait un divertissement agréable et une véritable célébration du cinéma français.

Grâce à une habile construction, commençant par les récompenses techniques, une sorte de suspense certes artificiel mais efficace s’établissait même dans la cérémonie, tant Le Règne animal trustait la plupart des César techniques, avant que la vérité ne se rétablisse sur la supériorité incontestable de Anatomie d’une chute sur l’ensemble de l’année cinématographique française. Avec Thomas Cailley et Justine Triet, c’est de toute manière une nouvelle génération, celle des réalisateurs de 40-45 ans qui prend le pouvoir dans le cinéma français.

On en oublierait presque les oubliés de l’année (« les 163 repartis sans prix de cette cérémonie dégueulasse » dixit avec l’humour qui la caractérise la Présidente de la cérémonie, Valérie Lemercier) souvent des femmes, mais pas que, L’Eté dernier de Catherine Breillat, Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck, Little Girl Blue de Mona Achache, Le Consentement de Vanessa Filho, Yannick de Quentin Dupieux, La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung, Jeanne Du Barry de Maiwenn. On en oublierait presque aussi que les César n’ont pas récompensé que trois films (six César pour Anatomie d’une chute, cinq pour Le Règne animal et deux pour Chien de la Casse, soit treize au total) mais ont également réparti sur quelques autres films des miettes éparses : celui du meilleur second rôle féminin pour Adèle Exarchopoulos (Je verrai toujours vos visages) qui n’a pas manqué de remercier discrètement Abdellatif Kechiche, celui de l’adaptation pour Valérie Donzelli et Audrey Diwan (L’Amour et les Forêts), Arieh Worthalter déjà mentionné ci-dessus (César du meilleur acteur pour Le Procès Goldman) et last but not least, Ella Rumpf, notre favorite, César du meilleur espoir féminin pour Le Théorème de Marguerite.

Peu de surprises cette année, excepté une imprévisible remise du César du meilleur film étranger à Simple comme Sylvain de Monia Chokri qui, choquée, s’en est excusée auprès de Christopher Nolan (Oppenheimer) qui avait fait le déplacement et bon prince, ne s’en est pas offusqué, faisant contre mauvaise fortune bon coeur. Chokri battait aussi une belle brochette d’auteurs, Wenders, Bellochio et Kaurismaki. Mentionnons aussi Ariane Daurat qui ne s’attendait manifestement pas à remporter le César des meilleurs costumes pour un film qui n’était pas d’époque (Le Règne animal).

C’était en fait la soirée de Justine Triet et de ses collaborateurs : 6 César au total pour le meilleur film français de l’année, officialisant une domination qui ne faisait guère de doutes depuis la première projection cannoise. Signe des temps, Justine Triet n’est pourtant que la deuxième réalisatrice à inscrire son nom au Palmarès des César après la regrettée Tonie Marshall (Vénus Beauté (Institut) en 2000), fille de la non moins regrettée Micheline Presle, disparue récemment. Pourtant, si nous nous réjouissons du triomphe de Triet et de ses proches (Sandra Hüller, Swann Arlaud, Laurent Sénéchal), ce ne sont pas les images les plus fortes de la soirée, même si la victoire de Justine Triet restera à jamais dans les tablettes et elle a rendu hommage à Arthur Harari son compagnon et co-scénariste et de manière émouvante à Sophie Fillières, avec qui elle communiquait souvent en silence.

Car 45 minutes ou une heure après le début de la cérémonie, s’est produite une telle déflagration que l’on s’est même demandé un moment si la cérémonie allait continuer, comme si de rien n’était : le discours prévu et tant attendu de Judith Godrèche, magnifiquement écrit, pudique et digne, sur les violences sexistes et sexuelles qui se sont produites lors de son adolescence : « Le cinéma est fait de notre désir de vérité. Les films nous regardent autant que nous les regardons. Il est également fait de notre besoin d’humanité. Non ? Alors, pourquoi ? Pourquoi accepter que cet art que nous aimons tant, cet art qui nous lie soit utilisé comme une couverture pour un trafic illicite de jeunes filles ?  » Citant à la fin Céline et Julie vont en bateau de Jacques Rivette, grand cinéaste féministe de la Nouvelle Vague, Judith Godrèche a eu droit à une ovation debout pour cette déclaration émouvante, difficile à écouter sans avoir les larmes aux yeux. Pourtant ni elle ni nous n’étions réellement dupes : qui, parmi ceux qui se sont levés et l’ont applaudie hier soir, l’ont réellement soutenue ces derniers jours? Qui, parmi eux, ont applaudi aux victoires de Polanski pour J’accuse? « Prendre nos responsabilités ? Etre les acteurs, les actrices d’un univers qui se remet en question ? Depuis quelque temps, je parle, je parle, mais je ne vous entends pas, ou à peine. Où êtes-vous ? Que dites-vous ? Un chuchotement. Un demi-mot. « Ça serait déjà ça », dit le Petit Chaperon rouge. » En effet, hormis Bérénice Béjo et Ariane Ascaride qui, quelques minutes plus tard, actaient du moment de sidération que nous avons tous vécu en entendant ces paroles, les propos de Judith Godrèche n’ont pas été repris lors de la soirée qui a suivi, hormis l’exception notable d’Audrey Diwan qui s’est heurtée à un silence de glace dans la salle de l’Olympia. Malgré cette ovation debout de façade, le #MetooCinéma a encore bien du chemin à faire dans les consciences du cinéma français.

Car une thématique a remporté beaucoup plus de succès, la demande de cessez-le-feu à Gaza, reprise par au moins cinq personnes : Arieh Worthalter (lauréat du César du meilleur acteur pour Le Procès Goldman), Swann Arlaud, César du meilleur second rôle masculin pour Anatomie d’une chute, via un message lu par Sandra Hüller, Golshifiteh Farahani, remettante du César du meilleur film étranger, Kaouther Ben Hania (César du meilleur documentaire pour Les Filles d’Olfa) et Gala Hernandez Lopez (César du meilleur court métrage documentaire pour La Mécanique des fluides). Certes, certains noteront que seul Arieh Worthalter a mentionné les otages de Gaza et remarqueront qu’une guerre en chasse une autre, aucun sauf peut-être Swann Arlaud et Golshifiteh Farahani n’incluant dans leurs déclarations le conflit s’éternisant en Ukraine, passé malheureusement de mode dans le défilé des indignations successives. Dans un registre plus local, on ne peut omettre l’inénarrable Raphaël Quenard (César de la meilleure révélation masculine pour Chien de la casse) qui a fait preuve d’une éloquence inépuisable, avouant qu’il faisait ce métier pour la lueur de fierté qu’il ne cesse de guetter dans les yeux de sa famille, et petit-fils d’agriculteur, prenant la défense des agriculteurs : « la culture n’est rien sans l’agriculture!  »

Pendant ces quelques moments, on s’est pris à croire qu’un monde nouveau allait naître, Un Autre Monde, comme le chante le groupe Téléphone. C’est une des missions non écrites des César de le faire advenir un jour.

Palmarès complet des César 2024 (les lauréats sont en gras)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM *
ANATOMIE D’UNE CHUTE
produit par MARIE-ANGE LUCIANI, DAVID THION,
réalisé par JUSTINE TRIET

CHIEN DE LA CASSE
produit par ANAÏS BERTRAND,
réalisé par JEAN-BAPTISTE DURAND
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
produit par HUGO SÉLIGNAC, ALAIN ATTAL,
réalisé par JEANNE HERRY
LE PROCÈS GOLDMAN
produit par BENJAMIN ELALOUF,
réalisé par CÉDRIC KAHN
LE RÈGNE ANIMAL
produit par PIERRE GUYARD,
réalisé par THOMAS CAILLEY

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE

MARION COTILLARD dans LITTLE GIRL BLUE
LÉA DRUCKER dans L’ÉTÉ DERNIER
VIRGINIE EFIRA dans L’AMOUR ET LES FORÊTS
HAFSIA HERZI dans LE RAVISSEMENT
SANDRA HÜLLER dans ANATOMIE D’UNE CHUTE


sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR
ROMAIN DURIS dans LE RÈGNE ANIMAL
BENJAMIN LAVERNHE dans L’ABBÉ PIERRE – UNE VIE DE COMBATS
MELVIL POUPAUD dans L’AMOUR ET LES FORÊTS
RAPHAËL QUENARD dans YANNICK
ARIEH WORTHALTER dans LE PROCÈS GOLDMAN


sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
LEÏLA BEKHTI dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
GALATEA BELLUGI dans CHIEN DE LA CASSE
ÉLODIE BOUCHEZ dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
ADÈLE EXARCHOPOULOS dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
MIOU MIOU dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES


sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
SWANN ARLAUD dans ANATOMIE D’UNE CHUTE
ANTHONY BAJON dans CHIEN DE LA CASSE
ARTHUR HARARI dans LE PROCÈS GOLDMAN
PIO MARMAÏ dans YANNICK
ANTOINE REINARTZ dans ANATOMIE D’UNE CHUTE

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉVÉLATION FÉMININE
CÉLESTE BRUNNQUELL dans LA FILLE DE SON PÈRE
KIM HIGELIN dans LE CONSENTEMENT
SUZANNE JOUANNET dans LA VOIE ROYALE
REBECCA MARDER dans DE GRANDES ESPÉRANCES
ELLA RUMPF dans LE THÉORÈME DE MARGUERITE


sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉVÉLATION MASCULINE
JULIEN FRISON dans LE THÉORÈME DE MARGUERITE
PAUL KIRCHER dans LE RÈGNE ANIMAL
SAMUEL KIRCHER dans L’ÉTÉ DERNIER
MILO MACHADO-GRANER dans ANATOMIE D’UNE CHUTE
RAPHAËL QUENARD dans CHIEN DE LA CASSE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
JUSTINE TRIET, ARTHUR HARARI pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
JEAN-BAPTISTE DURAND pour CHIEN DE LA CASSE
JEANNE HERRY pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
NATHALIE HERTZBERG, CÉDRIC KAHN pour LE PROCÈS GOLDMAN
THOMAS CAILLEY, PAULINE MUNIER pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ADAPTATION
VALÉRIE DONZELLI, AUDREY DIWAN pour L’AMOUR ET LES FORÊTS
VANESSA FILHO pour LE CONSENTEMENT
CATHERINE BREILLAT pour L’ÉTÉ DERNIER

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
GABRIEL YARED pour L’AMOUR ET LES FORÊTS
DELPHINE MALAUSSÉNA pour CHIEN DE LA CASSE
VITALIC pour DISCO BOY
ANDREA LASZLO DE SIMONE pour LE RÈGNE ANIMAL
GUILLAUME ROUSSEL pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR SON
JULIEN SICART, FANNY MARTIN, JEANNE DELPLANCQ, OLIVIER GOINARD pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
RÉMI DARU, GUADALUPE CASSIUS, LOÏC PRIAN, MARC DOISNE pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
ERWAN KERZANET, SYLVAIN MALBRANT, OLIVIER GUILLAUME pour LE PROCÈS GOLDMAN
FABRICE OSINSKI, RAPHAËL SOHIER, MATTHIEU FICHET, NIELS BARLETTA pour LE RÈGNE ANIMAL
DAVID RIT, GWENNOLÉ LE BORGNE, OLIVIER TOUCHE, CYRIL HOLTZ, NIELS BARLETTA pour
LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE PHOTO
SIMON BEAUFILS pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
JONATHAN RICQUEBOURG pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
PATRICK GHIRINGHELLI pour LE PROCÈS GOLDMAN
DAVID CAILLEY pour LE RÈGNE ANIMAL
NICOLAS BOLDUC pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR MONTAGE
LAURENT SÉNÉCHAL pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
FRANCIS VESIN pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
VALÉRIE LOISELEUX pour LITTLE GIRL BLUE
YANN DEDET pour LE PROCÈS GOLDMAN
LILIAN CORBEILLE pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS COSTUMES
JÜRGEN DOERING pour JEANNE DU BARRY
PASCALINE CHAVANNE pour MON CRIME
TRAN NU YÊN KHÊ pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
ARIANE DAURAT pour LE RÈGNE ANIMAL
THIERRY DELETTRE pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS DÉCORS
EMMANUELLE DUPLAY pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
ANGELO ZAMPARUTTI pour JEANNE DU BARRY
TOMA BAQUÉNI pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
JULIA LEMAIRE pour LE RÈGNE ANIMAL
STÉPHANE TAILLASSON pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS EFFETS VISUELS
THOMAS DUVAL pour ACIDE
LISE FISCHER, CÉDRIC FAYOLLE pour LA MONTAGNE
CYRILLE BONJEAN, BRUNO SOMMIER, JEAN-LOUIS AUTRET pour LE RÈGNE ANIMAL
OLIVIER CAUWET pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)
LÉO EWALD pour VERMINES

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉALISATION
JUSTINE TRIET pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
CATHERINE BREILLAT pour L’ÉTÉ DERNIER
JEANNE HERRY pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
CÉDRIC KAHN pour LE PROCÈS GOLDMAN
THOMAS CAILLEY pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DE COURT MÉTRAGE D’ANIMATION
DRÔLES D’OISEAUX
réalisé par CHARLIE BELIN,
produit par VIRGINIE GIACHINO, JEAN-STÉPHANE MICHAUX
ÉTÉ 96
réalisé par MATHILDE BÉDOUET,

produit par NINON CHAPUIS, THIBAULT DE GANTÈS, LUCAS LE POSTEC, SIMON INGELAERE
LA FORÊT DE MADEMOISELLE TANG
réalisé par DENIS DO,
produit par SÉBASTIEN ONOMO

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DE COURT MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
L’ACTEUR, OU LA SURPRENANTE VERTU DE L’INCOMPRÉHENSION
réalisé par HUGO DAVID, RAPHAËL QUENARD,
produit par ANAÏS BERTRAND, RAPHAËL QUENARD
L’EFFET DE MES RIDES
réalisé par CLAUDE DELAFOSSE,
produit par YVES BOUVERET
LA MÉCANIQUE DES FLUIDES
réalisé par GALA HERNÁNDEZ LÓPEZ,

produit par NINON CHAPUIS, THIBAULT DE GANTÈS, LUCAS LE POSTEC

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DE COURT MÉTRAGE DE FICTION
L’ATTENTE
réalisé par ALICE DOUARD,

produit par MARIE BOITARD, ALICE DOUARD
BOLÉRO
réalisé par NANS LABORDE-JOURDÀA,
produit par MARGAUX LORIER
RAPIDE
réalisé par PAUL RIGOUX,
produit par ANNE LUTHAUD
LES SILENCIEUX
réalisé par BASILE VUILLEMIN,
produit par THOMAS GUENTCH

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM D’ANIMATION
INTERDIT AUX CHIENS ET AUX ITALIENS
réalisé par ALAIN UGHETTO,
produit par ALEXANDRE CORNU, JEAN-FRANÇOIS LE CORRE, MATHIEU COURTOIS
LINDA VEUT DU POULET !
réalisé par CHIARA MALTA, SÉBASTIEN LAUDENBACH,

produit par MARC IRMER, EMMANUEL-ALAIN RAYNAL, PIERRE BAUSSARON
MARS EXPRESS
réalisé par JÉRÉMIE PÉRIN,
produit par DIDIER CRESTE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
ATLANTIC BAR
réalisé par FANNY MOLINS,
produit par CHLOÉ SERVEL, NICOLAS TIRY
LES FILLES D’OLFA
réalisé par KAOUTHER BEN HANIA,

produit par NADIM CHEIKHROUHA
LITTLE GIRL BLUE
réalisé par MONA ACHACHE,
produit par LAETITIA GONZALEZ, YAËL FOGIEL
NOTRE CORPS
réalisé par CLAIRE SIMON,
produit par KRISTINA LARSEN
SUR L’ADAMANT
réalisé par NICOLAS PHILIBERT,
produit par MILÉNA POYLO, GILLES SACUTO, CÉLINE LOISEAU

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR PREMIER FILM
BERNADETTE
réalisé par LÉA DOMENACH,
produit par ANTOINE REIN, FABRICE GOLDSTEIN
CHIEN DE LA CASSE
réalisé par JEAN-BAPTISTE DURAND,

produit par ANAÏS BERTRAND
LE RAVISSEMENT
réalisé par IRIS KALTENBÄCK,
produit par ALICE BLOCH, THIERRY DE CLERMONT-TONNERRE
VERMINES
réalisé par SÉBASTIEN VANIČEK,
produit par HARRY TORDJMAN
VINCENT DOIT MOURIR
réalisé par STÉPHAN CASTANG,
produit par THIERRY LOUNAS, CLAIRE BONNEFOY

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER
L’ENLÈVEMENT
réalisé par MARCO BELLOCCHIO
Coproduction France AD VITAM PRODUCTION (Alexandra Henochsberg)
LES FEUILLES MORTES
réalisé par AKI KAURISMÄKI
distribution France DIAPHANA DISTRIBUTION
OPPENHEIMER
réalisé par CHRISTOPHER NOLAN
distribution France UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FRANCE
PERFECT DAYS
réalisé par WIM WENDERS
distribution France HAUT ET COURT DISTRIBUTION
SIMPLE COMME SYLVAIN
réalisé par MONIA CHOKRI

coproduction France MK PRODUCTIONS (Nathanaël Karmitz)