Les Chroniques de Poulet Pou : retour sur The Substance de Coralie Fargeat. How to age gracefully

How to age gracefully. Eh. Je n’ai pas investigué plus que ça, mais j’ai l’impression que depuis Cannes — prix du scénario, why not mais c’est un peu chelou — les avis sont on ne peut plus tranchés, entre kif et détestation. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé. Du reste, comment voulez-vous que je n’aime pas un film qui partage son titre — et parfois, ses couleurs, cf. le vert, le même que celui du sérum ’’activator’’ du film — avec deux de mes compilations préférées (cf. Substance de Joy Division et de New Order, deux pierres de touche de la musique pop électro).

Plus que le scénario, ce sont les images, entre plans d’ensemble composés avec rigueur et gros plans sur détails, qui frappent par leur beauté gore, et disent tout sans mots.

Restons sérieux, je crois que la raison numéro un de mon plaisir est que j’ai trouvé ça très marrant. Mais il y a des tas d’autres qualités, voyons parmi les plastiques — c’est le thème —, je parlais de couleurs, la personne chère à mon cœur m’a dit avoir pensé à Demy ou Almodóvar lors des scènes d’extérieur dans les rues d’Hollywood, right on. La citation perpétuelle — Kubrick, De Palma, Lynch, Carpenter, sans oublier Cronenberg obviously, ils sont venus, ils sont tous là —, loin de m’avoir incommodé, a participé à mon amusement. Elles m’ont donné l’impression, d’une, d’être faites avec naturel et sérénité, de deux, d’être source de vitalité — souvent, un détail bien vu et drôle vient animer ladite citation. Concluons, plus que le scénario, ce sont les images, entre plans d’ensemble composés avec rigueur et gros plans sur détails, qui frappent par leur beauté gore, et disent tout sans mots. Le montage parallèle Véronique et Davina / Cuisine des mousquetaires, un des clous du spectacle, est à ce titre top.