Les Chroniques de Poulet Pou : retour sur Beetlejuice Beetlejuice. History repeating

History repeating. Vous connaissez le mot de Marx, cependant quand la première fois était déjà une farce, comment fait-on, je vous le demande. On se demande du reste un certain nombre de choses, comme vous allez le voir. Le film essaie peut-être de transformer ses faiblesses en forces, c’est tout à son honneur, mais on se demande si son caractère rhapsodique — façon chic de dire, de bric et de broc —, revendiqué par la séquence dite ’’Monica Bellucci en kit’’, débouche sur quelque chose, au fond. Je dis, peut-être, car on se demande si ça intéresse vraiment Burton de faire revivre (eh) ses héros. Dès passé le générique à l’identique on se le demande, et de plus en plus quand apparaissent, comme au gré du caprice de l’auteur, nouveau personnage après nouveau personnage. Enfin bref, je n’ai pas passé un mauvais moment, c’est sympa de revoir Winona Ryder et Michael Keaton, mais j’ai du mal à être convaincu par la réclame qui dit, Ze Great Return of Tim Burton — à mon sens, Big Eyes d’il y a dix ans, vu récemment en replay, était un bien meilleur film.