Après une soirée d’ouverture en présence d’Arnaud Desplechin, le Rueil Film Festival inaugurait hier cette salve d’avant-premières, avec la présentation du nouveau film de Stephen Frears, The Lost King.
De nombreux spectateurs ont pris place dans les confortables fauteuils, afin de découvrir ce film qui ouvre les festivités. Après une introduction effectuée par Bruno Cras, critique de cinéma ayant participé à la sélection des œuvres présentées, la lumière s’est éteinte afin que nous puissions apprécier cette nouvelle production du cinéaste anglais. Le réalisateur de My Beautiful Laundrette, ainsi que des Liaisons dangereuses, propose un spectacle réjouissant. En racontant l’histoire d’une femme nourrissant une véritable obsession pour la recherche de la dépouille du roi anglais Richard III, Stephen Frears mêle efficacement aventure et réalité historique, le tout avec une légère verve comique.
The Lost King permet de retracer une période de l’histoire anglaise, de manière ludique et instructive, réhabilitant ainsi ce roi souvent considéré comme un usurpateur et non-légitime, et dont la dépouille fut retrouvée en 2012. Le réalisateur s’inspire d’un fait divers ayant remis au goût du jour la légende de Richard III. Bien plus qu’une quête de la vérité historique, The Lost King évoque également une volonté de rendre justice au défunt. Savoureusement imprégné d’un humour typiquement anglais, ce film n’en finit pas de faire rire, d’émouvoir, et fait ressortir tout l’aspect insolite de ce récit.
Voici l’introduction de la séance :