Paris International Fantastic Film Festival 2022 : retour sur une enthousiasmante soirée d’ouverture

Ce mardi 6 décembre 2022, à 20 h, s’ouvrait la nouvelle édition de ce fameux Festival honorant le cinéma fantastique. À l’intérieur d’un bel écrin cinématographique, ont pris place une foule de spectateurs impatients, désireux de découvrir le premier film de la sélection. Afin d’attendre le début des festivités, l’imposant écran nous proposait de jouer à un quizz pour tester notre cinéphilie, tandis que les affiches des films présentés défilaient sur le côté droit, accompagnées d’une musique rock et électro. Les morceaux de Chilly Gonzales, The Ramones, et d’autres groupes ont donné le La à un festival qui se veut éclectique et survolté.

À l’heure prévue, l’organisateur de ce Festival a prononcé un discours d’ouverture, remerciant les partenaires, dont Ciné + et Mad Movies. Fausto Fasulo, rédacteur en chef, en a profité pour indiquer que le fameux magazine en est à sa 50ᵉ année d’existence. Après une courte et intéressante présentation expliquant la genèse du film d’ouverture, nous avons pu découvrir un court-métrage d’animation espagnol, It dawns the longest night. D’une durée de 15 minutes, cet animé met en scène les quatre cavaliers de l’Apocalypse discutant à propos d’une espèce humaine en voie d’extinction.

Après une mise en bouche savoureuse, le film japonais Shin Ultraman, de Shinji Higuchi, eut donc l’honneur de commencer ce Festival de belle manière. Oeuvre fantastique à effets spéciaux, ce film rend un hommage appuyé aux anciennes productions de la Toho, comme Godzilla. Monstres en tous genres, kaijus, et autres ennemis extra-terrestres, se succèdent, défiant le protecteur de l’humanité, Ultraman. Cette ambiance fantastique, aux effets artisanaux mais sympathiques, remet en mémoire de vieilles séries télévisées japonaises cultes, telles que Sankukai, Spectreman, voir Goldorak. Tout cela produit un film de qualité, divertissant, rythmé, qui se situe parfaitement dans la veine des productions précédemment citées, alternant combats et humour typiquement nippon. Surtout, Shin Ultraman apporte son lot de messages écologiques décrivant une planète progressivement détruite par l’exploitation humaine. Il décrit également les travers de la société actuelle, rongée par les ravages causés par les réseaux sociaux, et l’incommunicabilité qui en découle.

Fun, survitaminé, électrique, Shin Ultraman lance ce Festival de façon enthousiasmante. À bientôt pour de nouvelles explorations fantastiques !